Les autorités de santé publique de l’État de New York ont rapporté jeudi un cas de poliomyélite, mieux connue sous le nom de « polio », le premier à être détecté aux États-Unis depuis près d’une décennie.

La personne infectée, un adulte non vacciné, se trouvait alors dans le comté de Rockland, en banlieue de New York, ont rapporté plusieurs médias américains. Il s’agit du premier cas de polio détecté aux États-Unis depuis 2013.

La maladie lui aurait été transmise par un autre adulte, celui-ci vacciné, mais par voie orale, une méthode qui n’est plus utilisée aux États-Unis depuis l’an 2000. Les autorités de santé publique soupçonnent donc que cette personne ait contracté le virus à l’extérieur des États-Unis.

La poliomyélite est une maladie très contagieuse, indique le site internet du gouvernement du Québec. Elle se transmet par les selles ou les sécrétions venant du nez et de la gorge d’une personne infectée. Le virus de la poliomyélite peut également être attrapé en buvant de l’eau ou en mangeant des aliments contaminés.

Il n’y a aucun traitement contre la poliomyélite. Toutefois, la vaccination permet de se protéger contre cette maladie. D’ailleurs, elle a été éradiquée de la plupart des pays grâce à la vaccination, elle persiste dans certaines régions du monde, notamment au Nigéria et en Afghanistan.

Le commissaire à la santé du comté de Rockland, Patricia Schnabel Ruppert, a déclaré que les autorités « collaborent avec les partenaires locaux et les leaders de la communauté pour alerter le public et rendre disponibles des doses de vaccin pour la polio », selon ce qu’a rapporté le média Politico.