Après le café Junco, rue Ontario, voici, juste en face, sa grande sœur : la buvette Éléonore. Il s’agit d’un énième projet pour le prolifique groupe Super (Cour Arrière, bar Waverly, Blind Pig) qui fait déjà la joie des habitants du quartier.

Où donc ? À deux pas du métro Frontenac. Et s’il faut se fier à l’ambiance, observée les deux soirs où nous y sommes passée, l’entrepreneur Mathieu Ménard, qui compte ouvrir une troisième adresse dans les environs au printemps (à suivre !), ne ment pas quand il dit que le concept « cartonne » !

Il faut dire que ces deux nouveau-nés, plantés au pied du projet résidentiel Mellem Ville-Marie, viennent combler un sacré vide dans ce petit bout de la ville, hier encore drôlement mort. De toute évidence, les résidants avaient soif de jolies adresses du genre, soif de bonne bouffe, et soif tout court.

  • Omble chevalier à l’oseille

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Omble chevalier à l’oseille

  • On se laisse tenter par une entrée de carpaccio.

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    On se laisse tenter par une entrée de carpaccio.

  • Quatre plats de pâtes au menu, dont ces incontournables gnocchis

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    Quatre plats de pâtes au menu, dont ces incontournables gnocchis

  • Ce flanc de porc aux oignons rôtis ravira les carnivores.

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Ce flanc de porc aux oignons rôtis ravira les carnivores.

  • À ne pas manquer : ces délinquants pappardelle (pesto pistache, tomates confites et burrata)

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    À ne pas manquer : ces délinquants pappardelle (pesto pistache, tomates confites et burrata)

  • Omble chevalier à l’oseille

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Omble chevalier à l’oseille

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Parce qu’Éléonore, c’est ça : une petite buvette d’une trentaine de places, avec un court quoiqu’efficace menu d’inspiration française, signé par la cheffe Julia Giraud (Perles & Paddock, La Buvette Chez Simone). Mentionnons la jolie carte des vins (tous français, d’importation privée), sans oublier quelques cocktails classiques, tout droit venus de l’Hexagone, on l’aura compris (une poire Williams, ça vous dit ?). Les petits plats – plusieurs classiques revisités – sont travaillés, et les assiettes fort joliment montées. Ici, on travaille le plus possible avec des producteurs locaux : l’omble chevalier (à l’oseille) vient d’une pisciculture de Cartierville (« qui livre à vélo ! »), les champignons (en persillade), d’une ferme de champignons d’Hochelaga. Mention spéciale au céleri-rave confit, cuit comme une pièce de viande en sauce bordelaise.

Un plat (11-18 $) et un accompagnement (6-12 $) par personne suffiront amplement aux petits appétits, mais l’idéal est de venir à plusieurs, pour découvrir les différentes saveurs que propose la carte (allez, osez cette tombée de choux, surprenante).

  • Éléonore : nouvelle chouette et chic adresse où prendre un verre et une bouchée sans se ruiner.

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    Éléonore : nouvelle chouette et chic adresse où prendre un verre et une bouchée sans se ruiner.

  • Le décor feutré d’Éléonore est signé par le studio blanchette archi.design.

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    Le décor feutré d’Éléonore est signé par le studio blanchette archi.design.

  • Au Junco, l’Italie est à l’honneur, avec des pâtes maison concoctées par le chef William Fréchette, directement derrière le comptoir.

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    Au Junco, l’Italie est à l’honneur, avec des pâtes maison concoctées par le chef William Fréchette, directement derrière le comptoir.

  • Les copropriétaires, Mathieu Ménard et Antoine Ormandy

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    Les copropriétaires, Mathieu Ménard et Antoine Ormandy

  • Éléonore : nouvelle chouette et chic adresse où prendre un verre et une bouchée sans se ruiner.

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Éléonore : nouvelle chouette et chic adresse où prendre un verre et une bouchée sans se ruiner.

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Côté prix, bonne nouvelle : « On vise 50 $ par personne, en incluant une bouteille de vin partagée, signale Mathieu Ménard. On aime mieux facturer moins cher, mais que les gens reviennent. Pas pour une occasion, mais au quotidien. C’est ça, le mot d’ordre. » Avouez que ça fait du bien.

Un mot sur la décoration, confiée au studio blanchette archi.design, qui donne un enrobage feutré à l’espace, idéal pour un souper en amoureux, dans les tons cuir, noir et vert foncé.

De l’autre côté de la rue, Junco (un genre de moineau qui vient apparemment d’ici !), ouvert depuis l’été dernier – café de jour, buvette italienne certains soirs –, propose une expérience tout autre, quoique tout aussi prometteuse.

On vient y prendre un latté le matin, un croissant, pourquoi pas un sandwich italien le midi, dans un décor lumineux sur les tons de beige et pistache. Puis, le soir, l’espace se tamise. Derrière le comptoir, le chef William Fréchette (qui a fait ses armes au DaToni, à Sherbrooke) concocte son petit menu réconfort : on se laisse tenter par une entrée de carpaccio (façon césar), des gnocchis à la truffe (délectables), ou pourquoi pas ces délinquants pappardelle (pesto pistache, tomates confites et burrata). Tous les ingrédients, ou presque, sont importés d’Italie. À noter que la petite carte est ici à nouveau fort accessible. Idem pour la carte des vins (tous italiens) qui propose plusieurs belles bouteilles à 50 $. Les Spritz feront assurément fureur à l’été, sur cette grande terrasse extérieure qu’on nous promet.

Dans les deux cas, vu l’espace limité (20 places, dans ce cas-ci), les réservations sont fortement recommandées.

Café Junco : ouvert tous les jours, mais seulement du mercredi au samedi en mode buvette

Buvette Éléonore : ouverte du mercredi au samedi, à partir de 17 h. La cuisine ferme à 22 h.

2816 et 2804, rue Ontario Est, Montréal