(Washington) Le vaisseau de la société spatiale Virgin Galactic a été de nouveau autorisé à voler mercredi après la conclusion d’une enquête sur un incident survenu en juillet, lors d’un vol vers l’espace qui avait notamment transporté le fondateur de l’entreprise, le milliardaire Richard Branson.

L’agence américaine de l’aviation (FAA) a annoncé avoir « clôturé » l’enquête, après avoir demandé à la compagnie d’effectuer certaines modifications.  

« Virgin Galactic a procédé aux changements requis et peut reprendre ses opérations de vol », a déclaré la FAA dans un communiqué.

Début septembre, elle avait cloué au sol le vaisseau de la compagnie le temps de l’enquête. Ce coup dur pour l’entreprise intervenait au lendemain de la publication d’un article du New Yorker, rapportant que des alertes de sécurité s’étaient allumées lors du vol.

Le 11 juillet, le Britannique Richard Branson était devenu le premier milliardaire à se rendre dans l’espace à bord d’un vaisseau d’une entreprise privée.

Mais alors que Virgin Galactic avait assuré à l’époque que tout s’était déroulé comme prévu, l’engin avait en réalité brièvement volé en dehors de l’espace aérien dédié à la mission, en déviant de sa trajectoire.

L’entreprise « a échoué à communiquer la déviation à la FAA comme requis », a déclaré mercredi le régulateur américain.

Virgin Galactic a de son côté indiqué dans un communiqué séparé prévoir de changer ses procédures pour assurer une communication « en temps réel » avec la FAA lors des futures missions.  

L’espace aérien dédié aux prochains vols sera en outre étendu, afin de permettre que le vaisseau dispose d’« un large espace aérien protégé pour une variété de trajectoires de vol possibles ».  

« Nous apprécions l’examen approfondi de la FAA », a déclaré le PDG de Virgin Galactic, Michael Colglazier, cité dans le communiqué. « Notre programme de vols d’essai est justement conçu pour améliorer de façon continue nos procédures », a-t-il argumenté.  

Le prochain vol spatial de Virgin Galactic devrait avoir lieu à partir de mi-octobre. Il doit être consacré à la recherche scientifique.